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Au mois de juin, le Bulletin de l’Observatoire français de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) publiait les résultats d’une étude prospective sur le coût socio-économique de la pollution intérieure dont voici un résumé.
Les polluants considérés sont les suivants (déterminés par la disponibilité de données de concentration de référence) :
Le calcul du coût socio-économique est une conséquence sans compensation monétaire prévue par un marché. Il s’agit de chiffrer le coût des vies humaines perdues du fait des maladies liées à l’exposition à ces polluants, les pertes de qualité de vie pendant les années en mauvaise santé et les pertes de production (et de compétence).
De plus viennent s’ajouter l’impact sur les finances publiques, comme les soins des maladies, le coût des recherches publiques de la prévention, mais aussi les économies réalisées du fait du non versement des retraites.
Les résultats de cette étude exploratoire sont :
Les résultats de cette première étude sont évidemment à prendre avec des réserves en raison par exemple :
Ces résultats vont dans le même sens que des études similaires menées dans d’autres pays, comme en Italie ou aux USA. Il est assez compliqué de comparer les résultats de ces études car les hypothèses et postulats de départ, ainsi que les méthodologies, varient d’une étude à l’autre.
Néanmoins, il est clair que la pollution intérieure représente un coût socio-économique important dont on parle finalement relativement peu, trop peu.
Encore faudrait-il déterminer ensuite à qui présenter la facture ?
Étude exploratoire du coût socio-économique des polluants de l’air intérieur - OQAI :
Bulletin n°7 de L’OQAI (juin 2014) : Synthèse courte
Synthèse longue du rapport
Rapport complet d’étude
[1] la fumée environnementale est la fumée rejetée par le fumeur et celle s’échappant de la cigarette.
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