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La RTBF a récemment enquêté sur la présence de PFAS dans l’eau de distribution de certaines communes de la province du Hainaut entre octobre 2021 et mars 2023. Bien qu’aucune norme n’était en vigueur à l’époque pour limiter la concentration en PFAS dans l’eau de distribution, les concentrations relevées interpellent puisqu’elles se situaient presque 3 fois au-dessus de cette future norme, qui entrera en vigueur en 2026. Depuis, des filtres ont été placés et la concentration en PFAS est redescendue.
L’enquête est à retrouver via ce lien ou via l’émission Investigation.
Les PFAS sont une famille de composés chimiques utilisés pour leurs propriétés de résistance à la chaleur, à l’eau… et qu’on retrouve partout dans notre environnement : ustensiles de cuisine antiadhésifs, emballages alimentaires, produits imperméabilisants, mousses incendie…
Le problème ?
Ils sont très stables et sont donc persistants dans l’environnement et le corps humain. On les appelle d’ailleurs « les polluants éternels ».
Par ailleurs, ils sont responsables de problèmes de développement et de la reproduction ainsi que des troubles du métabolisme. Certains sont cancérigènes (cancer des testicules), agissent sur les hormones thyroïdiennes et imitent les hormones oestrogènes (hormones sexuelles femelles), ils seraient responsables de certains retards de la puberté, et auraient une influence sur l’obésité (http://www.reseau-environnement-sante.fr/perfluores-wark-waters/). Certains sont donc des perturbateurs endocriniens.
Suite à cette émission, la Wallonie a publié un article visant à dresser l’état de la situation dans les communes concernées, ainsi qu’une FAQ destinée à répondre aux questions des wallons et à donner de l’information sur les PFAS.
Pour plus d’information sur les PFAS et plus généralement les perturbateurs endocriniens, leurs sources et les solutions pour diminuer son exposition, consultez :
rue de Montigny 29 - B 6000 CHARLEROI (Belgium) - + 32 (0)71 300 300 - sante-habitat@espace-environnement.be